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1 juin 2007 5 01 /06 /juin /2007 07:05
Je m’en venais fleurir d’un gros bouquet d’orties
La tombe d’un huissier que la mort a saisi
Et je trouve assise, les os sur un tombeau,
La camarde abattue s’appuyant sur sa faux.
Pour rompre la glace je lui dis gentiment,
Vous avez mon amie, tête d’enterrement.
Oui me confie-elle, mon beau métier n’est plus
Ce qu’il était jadis, je me sens comme exclue.

Pourquoi ne voit-on plus, belles épidémies,
Sachant bien voyager en grandes pandémies.
La peste a disparu, ce depuis fort longtemps,
Alors qu’elle usinait un beau lot de mourants.
Même le choléra qui m’apportait beaucoup,
Devient la maladie travaillant par à-coups.
Mais ce qui me fait mal, c’est la vaccination
Qui tue le bel essor qu’avait ma profession.

Où donc sont allées ces joyeuses batailles
Qui me servaient des morts en de belles ripailles ?
Les grands conflits mondiaux et leurs longs échafauds
D’où je ne cessais plus de donner de la faux.
Tout ça est remplacé par des chamailleries,
Histoires de bon Dieu à petites tueries.
Si c’est pas malheureux, au siècle que voilà,
Qu’un carnage Rwandais se fasse au coutelas !

Pour couronner le tout, voilà bien que les vieux,
Repoussent le moment de grimper dans les cieux.
Ils veulent se raidir enroulés dans les draps,
Seulement en croquant un cachet de viagra.
Voilà venu pour moi une morte saison,
Les convois funèbres ne sont plus à foison.
L’hécatombe n’est plus ce qu’elle était jadis,
Je suis la victime d’un très lourd préjudice.

Voyant bien que la mort n’avait plus le moral
J’ai alors prononcé ces paroles cordiales.
Vous voyez tout en noir, mais il faut espérer
Car l’homme est astucieux et va vite créer
De belles maladies, à effets foudroyants,
Doublées de guerres pour tuer les pauvres gens.
Et mon discours toucha la camarde en plein cœur,
Qui repartit avec sur sa faux une fleur.
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24 mai 2007 4 24 /05 /mai /2007 12:21
Accords-perdus-0001.jpg

Voici le petit dernier : " Accords perdus"
Il est composé de 45 textes au format A5
Comme mon premier recueil "Voyages Immobiles" le prix reste inchangé :
10 euros avec les frais d'envoi compris.
Pour le recevoir envoyez moi un message Outlook (adresse à gauche en bas de la page d'accueil)
L'illustration de la couverture est un dessin de :
Marie-Claire Marion

dessinaucrayon.blogg.org/



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17 mai 2007 4 17 /05 /mai /2007 23:00
Des parfums aux lourdes senteurs
Emplissent l’air du jour naissant,
Une lampe tout en douceur
Irise le tapis persan.

Des jupons semés en pétales
Sur le parquet de-ci de-là,
Une robe aux plis qui s’étalent
Couvre un dossier de falbalas.

Le balancier d’une pendule
Jette un regard de droite à gauche
En s’agitant d’un air crédule
Au-dessus de cette débauche.

La psyché trône dans un coin
Gardant au fond de sa mémoire
Reflets dont elle fut témoin
En s’affichant sur son miroir.

Du lit défait aux draps froissés,
Par une nuit de grande ampleur,
S’élève le bruit cadencé
D’une femme lâchant ses pleurs.
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10 mai 2007 4 10 /05 /mai /2007 23:00
Du haut des falaises que la mer vient lécher,
Un enfant faisait face à la vaste étendue
Cette mer frémissante aux vagues déhanchées,
Où voyagent à tous vents des bateaux suspendus.
 
Il regarde partir la fière goélette
Que pousse un vent d’autan pour regagner le large.
Elle trace un sillon en passant chaque crête,
Utilisant sa proue comme Brennus sa targe.
 
Et l’enfant l’imagine au milieu des tempêtes
Sur l’océan lointain face à Poséidon,
Repoussant les assauts dans un grand tête-à-tête
Entre le Dieu liquide et ce brave gardon.
 
Son rêve se poursuit, la voyant accoster
Iles inconnues baignant en eau limpide,
Où des fleurs sans pareil éclatent de beautés
Pour parer à l’envi des fillettes sylphides.
 
Le voici matelot du plus beau des voiliers
Voyageant sur ces mers que l’on dit fabuleuses.
Découvre une terre où poussent bougainvilliers
Et passe le cap Horn en ses eaux tumultueuses.
 
Mais le voilier n’est plus qu’un point sur l’horizon
Emportant à son bord les rêves de l’enfant.
Il n’est pas un Jason pour chercher la toison
A bord d’un fier trois-mâts sur des eaux qu’il pourfend.
 
En attendant ce jour où il sera marin
Pour découvrir la mer qui l’appelle à grands cris,
Il parcourt la grève sur le dos d’un poulain
Partageant la peine de son rêve en débris.
 
Trottant sur la plage où les vagues vont mourir,
Le cheval comprenant qu’il porte une tristesse,
Dans un hennissement qui crée éclats de rire
Il allonge le pas et prend de la vitesse.
 
Le voilà Pégase portant Bellérophon.
Ailes déployées il poursuit la Chimère,
Sur son dos l’enfant rit à chacun de ses bonds,
Dans un dernier élan, ils survolent la mer.
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6 mai 2007 7 06 /05 /mai /2007 16:43
Tout va vraiment vite cette année. Malgré la fraicheur matinale, le bananier continue de faire croitre son fruit.
P5050007.JPG

Une feuille de protection du régime vient de tomber, vous pouvez remarquer le soin avec lequel l'arbre protège son régime.

P5060010.JPG

Les feuilles extérieures de protection s'écartent et l'on distingue les deux premières rangées de bananes.

P5060017.JPG

Voici les petites bananes et pour chaque rangées il y a une feuille de protection. Ainsi les feuilles suivantes vont s'écarter au fur et à mesure pour délivrer de nouvelles rangées, ce qui donnera à la fin un régime.
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4 mai 2007 5 04 /05 /mai /2007 15:58

N'ayant pas tellement le temps d'écrire en ce moment, je vais tout de même vous donner quelques nouvelles de mes bananiers. Le régime vient de sortir et de prendre sa place.

P5020019.JPG

Le régime est encore enveloppé par ses feuilles protectrices.

P5020020.JPG

En arrière-plan on peut distinguer un deuxième régime qui sort du bananier voisin.

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27 avril 2007 5 27 /04 /avril /2007 20:13
La saison des barbecues va bientôt commencer ! A cet effet, il est de bon ton de se rappeler la procédure habituelle de cette cuisine estivale.
 
 
Le barbecue :
C'est dans cette activité qu'on reconnaît les talents de cuisine d'un homme, un vrai. Dès qu'un homme se porte volontaire pour faire ce type de cuisine, la chaîne d'évènements suivante est actionnée :
L'HOMME
 1. L'homme sort le barbecue et le charbon de
     bois.
LA FEMME
2. La femme nettoie la grille.
3. La femme va à l'épicerie.
4. La femme va chez le boucher.
5. La femme va chez le pâtissier.
6. La femme prépare la salade et les légumes.
7. La femme prépare la viande pour la  cuisson
8. La femme la place sur un plateau avec les
    ustensiles nécessaires, les épices et les
    herbes.
9. La femme apporte la grille propre et le
    plateau à l'homme qui est étendu à côté du
    barbecue en train de prendre une bière.
10. L'homme place la viande sur la grille.
11. La femme va à l'intérieur mettre la table.
12. La femme vérifie la cuisson des légumes.
13. La femme prépare le dessert.
14. La femme revient à l'extérieur pour dire à
      son mari que la viande est en train de brûler.
15. L'homme enlève la viande trop cuite de
      sur la grille et l'apporte à la femme.
16. La femme prépare les assiettes et les apporte
      sur la table.
17. L'homme sert à boire.
18. La femme dessert la table et prépare le café.
19. La femme sert le café et le dessert
20. Après le repas, la femme range la table et la
      nappe.
21. La femme fait la vaisselle et range la
      cuisine.
22. L'homme laisse le barbecue en place car
      il y a encore des braises.
23. L'homme demande à la femme si
     elle a apprécié de ne pas faire la
     cuisine aujourd'hui .
24. Et devant son air dubitatif, l'homme
      conclut que les femmes ne sont jamais
      satisfaites.
 

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23 avril 2007 1 23 /04 /avril /2007 15:45
Les beaux yeux de ta frimousse
Sont rêveurs
Viens ma douce, belle pousse,
Ma candeur,
Que tes seins, beaux pamplemousses
En rondeurs,
Dans mes deux mains se trémoussent
De bonheur.
 
Et ma bouche t’éclabousse
De chaleur
En s’abreuvant à la gousse
De ta fleur,
Pour ressentir tes secousses
Et tes pleurs
Sur mes lèvres qui te poussent
Vers ailleurs.
 
Puis encor je te détrousse
En pilleur,
Mes doigts vagabonds te troussent
Sans pudeur
Pour que tes envies s’émoussent
Dans l’ardeur
Et se drapent dans la housse
De langueur.
 
Pour tous les cris que tu pousses
En douceur,
Tes lèvres qui se retroussent
De ferveur
Et les mots que tu me glousses
Quand tu meurs,
Je te couche à la rescousse
Sur mon cœur.
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20 avril 2007 5 20 /04 /avril /2007 08:07

Serait-ce le réchauffement de la planète ? Un de mes bananiers commence à produire son régime alors que nous ne sommes qu'au mois d'avril.

P4160021.JPG

Vous pouvez voir au centre de l'image la fleur de bananier sortant du tronc. C'est ce qui donnera le régime. (à suivre)

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16 avril 2007 1 16 /04 /avril /2007 10:04
Sous le soleil du gai printemps
Je m’en allais dans la nature,
Le cœur joyeux tout sautillant,
Cueillir des fleurs dans les pâtures
Et je devins tout tremblotant
En la voyant, belle bouture,
Devant chez elle et m’incitant
A l’entraîner dans l’aventure.
Mais mon regard fut hésitant
Pour accepter son ouverture.
 
Et la fille m’a grondé
De ne pas, de ne pas,
Et la fille m’a grondé
De ne pas la balader.
 
Nous avons pris le petit pont
Menant tout droit sous les charmilles,
Quand le soleil un peu fripon
De ses rayons la déshabille.
J’aurais pu voir sous le crépon
Les deux fuseaux de ses gambilles
Ou les deux bouts de ses tétons
Pointant comme des banderilles.
Mais mon coup d’œil, le faux jeton,
S’est plaint d’avoir une escarbille.
 
Et la fille m’a grondé
De ne pas, de ne pas,
Et la fille m’a grondé
De ne pas la regarder.
 
Puis j’ai cueilli sur le chemin
Une petite marguerite
A qui j’ai fait en plaisantin
L’effeuillage selon le rite
Et je me suis senti carmin
Pour la folie qui fut écrite
Sur le pétale en parchemin
Plaçant la belle en favorite.
Ma main alors, geste inhumain,
Laissa tomber la marguerite.
 
Et la fille m’a grondé
De ne pas, de ne pas,
Et la fille m’a grondé
De ne pas la persuader.
 
Ne croyez pas que cette histoire
Se termine en queue de poisson
La retenue qui est notoire
Chez moi qui suis gentil garçon
La fille sut, c’est méritoire,
Fondre tout ça comme un glaçon,
A coups d’appas ostentatoires
Qu’elle m’offrit dans les buissons.
Puis la belle a crié victoire
Quand je devins un polisson.
 
Et la fille m’a grondé
De l’avoir, de l’avoir,
Et la fille m’a grondé
De l’avoir fait tant tarder.
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