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31 juillet 2007 2 31 /07 /juillet /2007 16:14

Plus Odette tempêtait contre elle et plus Maryse riait. Elles étaient toutes deux installées à une table du petit bistro faisant face à la boutique de couture d’Odette. Entre deux éclats de rire Maryse ne cessait de dire à son amie :

-            Arrête ! Tu vas me faire mourir !

Et son rire reprenait de plus belle. Odette ne goûtait pas le fait que l’on puisse se moquer de son expérience de la veille. Elle tenta de faire comprendre à Maryse dans quelle situation ses conseils avaient pu la mettre. Reprenant son souffle Maryse finit par lui dire :

-            Mais ma pauvre chérie, le forum c’est comme dans la vie, sur cent mecs il n’y en a que quelques-uns de bons. Bien sûr que tu vas trouver un peu de tout, c’est à toi de chercher. Il fallait simplement lui dire non et passer au suivant. Les mecs ils t’accrochent sur le forum sans que tu aies à bouger le petit doigt, c’est un vrai vivier.

Rajustant ses lunettes de myope, Maryse regarda profondément Odette qui semblait bouder, colla un grand sourire sur son visage et prit entre ses doigts aux ongles peints le menton de son amie pour qu’elle finisse par la regarder.

-            Tu as toujours été un peu fleur bleue, il serait temps que tu regardes un peu la vie en face et que tu ne fasses pas une maladie parce qu’un type veut te raconter quelques trucs grivois. Tu sais lire Rabelais sans rougir tout de même et même Sade je suis sûre !

Au regard que venait de lui lancer Odette, Maryse comprit que le dernier auteur cité n’avait pas sa place dans sa bibliothèque.

-            Oui tu as peut-être raison après tout, je me suis un peu affolée, j’avais l’impression qu’il était à côté de moi, je n’ai pas réalisé de suite que nous étions en fait bien loin l’un de l’autre.

-            A la bonne heure. Je suis certaine que tu vas rencontrer un mec bien, ils doivent exister ceux-là. Ils ne sont pas tous casés chez bobonne, répliqua Maryse.

-            Et toi, tu as déjà rencontré des hommes bien ?

-            Oui quelquefois, j’ai même rencontré réellement certains d’entre eux, mais je devais être un peu trop pressée. En réalité ils ne me convenaient pas. Trop de ceci, pas assez de cela. Enfin des mecs sympas, mais assez ordinaires. Moi je veux l’exceptionnel, s’emporta Maryse.

-            Non moi je ne demande pas un exceptionnel, je veux juste un homme bien qui partagerait mes goûts, précisa Odette avec un air pensif.

Puis elle se leva, embrassa Maryse et traversa la rue pour aller ouvrir sa boutique de couture. Le soir et les soirées suivantes elle retourna faire quelques connaissances, mais aucun contact ne fut fructueux. Tout au plus quelques échanges plutôt sympathiques.

(à suivre)

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29 juillet 2007 7 29 /07 /juillet /2007 08:21

Elle tâtonna un peu avant de choisir le salon des « 40-50 ans ». Déplaçant à l’aide du curseur la liste des noms des personnes connectées, elle fut un peu électrisée d’y lire son pseudonyme. « Odette_couturière » était bien là. Elle fit un grand sourire mais il disparut aussitôt lorsqu’elle vit sur la gauche de son écran apparaître un petit rectangle sur lequel elle pouvait lire « Lapin_agile37a ». A cet instant elle ressentit la même peur que celle qu’elle avait connue petite fille en se laissant surprendre par sa mère avec les doigts dans le pot de confiture. Elle eut quelques secondes de panique puis se reprit. Elle cliqua sur le rectangle qui ne cessait de clignoter et fut surprise par l’apparition de la fenêtre sur laquelle était marqué sous « Lapin_agile37a » la petite introduction suivante :

-            Bonjour tu cherches quoi sur le forum ?

Ce que je cherche, ce que je cherche, mais ça ne le regarde pas. Elle vit que ses extrémités de doigts étaient quelque peu agitées. Elle trouva tout de même la force de marquer « Bonjour monsieur » ainsi elle avait répondu par une civilité qui ne l’engageait pas à grand chose. L’écran s’anima légèrement pour faire apparaître un énigmatique « asv » suivi d’un point d’interrogation inquisiteur. Mais en quoi il me parle ce monsieur ? Que me demande t-il ? Odette était perplexe, ne sachant quoi répondre. Elle finit par écrire « Je suis couturière et vous ? » Le restant de la conversation fut d’une grande banalité jusqu’au moment où le « Lapin_agile » voulut mettre en application la véracité de son pseudonyme en proposant à Odette de participer à un échange un peu plus chaud. Ce fut une panique complète, elle sauta sur le bouton de l’unité centrale et coupa d’un coup son ordinateur. Elle resta un moment assise devant son écran noir en maudissant Maryse pour ses encouragements à entrer dans le progrès. Mais quelle idée elle avait eue là de l’écouter. Très contrariée, elle alla se coucher en se promettant de dire deux mots à sa meilleure amie dès le lendemain.


(à suivre)

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27 juillet 2007 5 27 /07 /juillet /2007 15:45
En été la mode est aux sagas, alors pour mettre un peu mon blog à la mode et pour occuper celles et ceux qui ne sont pas sous les parapluies en vacances, je vous propose de mettre une de mes nouvelles à votre disposition.
Bien entendu comme toute saga, elle sera présentée en plusieurs épisodes.
Bonne lecture à tout le monde !





L’installateur venait de partir et Odette une fois la porte refermée alla contempler sa dernière acquisition posée sur le meuble acheté pour la circonstance. L’ordinateur avec son écran plat faisait contraste dans le salon coquettement meublé dans un style plutôt classique. Elle avait mûrement réfléchi avant de se décider. Maryse sa meilleure amie l’avait encouragée à sauter le pas.
-            Il faut bien que tu te mettes un peu au goût du jour et tu verras, tu rencontreras des personnes intéressantes sur les forums de discussions.
 Maryse était la reine du forum, elle parlait sans cesse de ses rencontres « extraordinaires », des discussions dites culturelles et aussi parfois d’échanges un peu moins conventionnels.
-            Je vais à la pêche disait-elle en riant et un jour j’attraperai un beau poisson.
Mais pour l’instant ça n’avait pas l’air de mordre, elle était toujours seule.
Odette s’assit devant l’écran allumé, l’installateur avait exécuté les manœuvres pour sa connexion à internet. Elle sortit du tiroir du meuble une feuille de papier dactylographiée. Maryse lui avait marqué la procédure à suivre pour arriver sur son forum. Pas à pas Odette suivit le mode opératoire et quelques instants plus tard elle se retrouva devant la page de garde du forum affichée sur son écran. Elle sentit son cœur se serrer un peu en cliquant sur le mot inscription. Comme à chaque fois qu’elle était un peu perturbée, elle se parla à voix haute.
-            Il me demande de choisir mon pseudonyme. Que vais-je mettre ?
Elle se souvint que celui de Maryse était « Brune fatale ». Elle avait un peu ri en entendant ce nom bizarre mais Maryse lui avait aussitôt répliqué :
-            On n’attrape pas les mouches avec du vinaigre. Il faut appâter pour bien pêcher !
Elle reprit son monologue.
-            Mais tout de même, je ne vais pas me mettre un nom pareil. Je suis brune moi aussi, mais à quarante-trois ans je cache mes quelques cheveux blancs sous la teinture et puis fatale si je l’étais, je ne serais pas seule aujourd’hui. Qu’est-ce que je vais mettre ?
Elle attendit qu’une idée jaillisse dans son esprit. Elle ne voulait pas mettre un pseudonyme accrocheur mais usurpé. C’était l’honnêteté même, que ce petit bout de femme d’un mètre soixante-deux. Elle se lança.
-            Je vais marquer Odette car c’est mon prénom et puis couturière comme c’est mon métier.
Avec un doigt emprunté à chacune de ses mains elle remplit la case pseudo en y marquant posément « Odette_couturière ». Oui rien d’original bien sûr se dit-elle, mais je ne vais pas commencer à tricher. Puis elle enfonça la touche « entrée » du clavier. Elle était inscrite et pouvait maintenant naviguer sur le forum.

(à suivre)
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9 juillet 2007 1 09 /07 /juillet /2007 08:55
Au fond de mon jardin
Au pied de la clôture
Je pense à tous ces mondes
Ouverts aux paladins
Jetant dans l’aventure
Leurs âmes vagabondes.
 
En plissant bien les yeux
J’imagine sans peine
Etre au bout de la terre
En combat périlleux
Pour sauver une Hélène
Contre cent janissaires.
 
Brigand de grands chemins
Je vais faire campagne
Contre tous les cyclopes
Pour ravir à leurs mains
La plus belle compagne,
La douce Pénélope.
 
Je franchis l’océan
Et continue ma course
Au pays des licornes,
En chantant un péan
Coulant comme une source
Surgissant d’un vieux morne.
 
Je suis tel un oiseau
Volant plus loin au large
Dans mes pensées vivaces.
Mon cœur est un roseau
Se pliant à la marge
Des grands vents de l’audace.
 
J’entends derrière moi
Une voix qui m’appelle
Chargée d’une inquiétude :
« Rentre, ne prends pas froid »
Et mes pensées rappellent
Ma vie de platitudes.
 
Les hommes sont ainsi
Cain par les épouses
Mais Abel en leur âme.
Et leur cœur indécis
A une plaie qu’ils cousent
Quand l’Autan les réclame.
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29 juin 2007 5 29 /06 /juin /2007 17:06
Sur le patio d’une hacienda,
Sous le soleil de la Castille,
La belle Inès sous sa mantille
A des pensées de corrida.
 
Señorita d’une beauté
Dans tout l’éclat de sa jeunesse
Avec des traits d’une finesse
A incliner la royauté.
 
Ses rêves vont au torero
Vu dans l’arène de Tolède,
A son regard qui la possède
Depuis qu’il tua ses trois taureaux.
 
Elle revoit qu’il la toisa
Avant de porter l’estocade
Et ressentit mille saccades
Battre son cœur qu’il transperça.
 
Sur le patio est Don Fernand
Venu pour lui parler mariage
C’est un seigneur de haut lignage
Déjà très vieux mais avenant.
 
Afin qu’Inès se décidât,
En lui montrant son allégeance,
L’hidalgo offre en réjouissance
Une invite à la corrida.
 
Elle accepte en fermant les yeux
En se jurant sur la Madone
Qu’après les jeux elle se donne
Au matador si prestigieux.
 
Dans l’arène, sous les olé,
Le torero est magnifique
En enroulant ses véroniques
Comme un danseur auréolé.
 
Inès ne peut qu’hurler de peur
Quand le taureau d’un coup s’élance
En trompant bien la vigilance
Du torero percé au cœur.
 
C’est au retour à l’hacienda
Quand le landau passa le Tage
Qu’elle accepta le mariage
Et n’alla plus aux corridas.
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26 juin 2007 2 26 /06 /juin /2007 07:05
J’attendais l’autre soir, aux Bouffes-Parisiens,
De pouvoir assister à la pièce d’Orphée
Que Monsieur Offenbach, ce sacré musicien,
Venait de composer pour encor triompher.
 
Je vous vis arriver et descendre d’un fiacre
En posant sur le sol un petit escarpin,
Dévoilant dans ce geste un bel éclat de nacre
Lancé par la cheville à mon regard mutin.
 
Vous m’êtes apparue dans toute la beauté
Que reçut votre corps de fées généreuses
Et j’avoue que mes yeux, en toute vérité,
N’avaient pu contempler de courbes si charmeuses.
 
J’ai su bien deviner à travers la voilette
Le velours pervenche de ce regard si doux,
Un petit nez tout rond aux très fines ailettes
Et deux piments carmin, jolis fruits de Padoue.
 
Un long châle ouvragé couvrait vos deux épaules
En cachant à ma vue votre bustier tendu
Devant emprisonner dans cette douce geôle
Deux innocents auxquels liberté était due.
 
En passant près de moi je perçus la senteur
D’un subtil et sucré parfum venu d’Orient
Qui ne cesse depuis de m’embaumer le cœur
En me créant des nuits aux rêves luxuriants.
 
J’étais venu pour voir la pièce d’Offenbach
Mais grâce à vous j’ai pu, par votre port de reine,
Assister de la sorte et sans faire un fric-frac,
Aux spectacles d’Orphée et de la Belle Hélène.
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21 juin 2007 4 21 /06 /juin /2007 14:35
La nuit étoilée
Couvre d’un manteau
Le jour exilé
Derrière un coteau.
 
J’invoque la lune,
Berceau des rêveurs,
Pour que la fortune
M’apporte bonheur.
 
Alors ma princesse
Mets-toi en chemin,
Mon cœur n’a de cesse
De tendre la main.
 
J’attends ta venue
Sous un ciel de deuil,
Ô mon ingénue
Reçois mon accueil
 
Sais-tu que tes lèvres,
Parfum d’abricot,
M’enflamment de fièvre
Au moindre bécot ?
 
Ton sourire d’ange
Me joue un accord
Qui sitôt démange
Le diable en mon corps.
 
Viens ma Perséphone
Le printemps est là,
Plus rien ne chiffonne
Nos doux entrelacs.
 
Orion nous protège
En tournant les cieux
Tout comme un manège
Pour les amoureux.
 
Mais le soleil pointe
Dessus le coteau
Ecoute la plainte
De mon lamento.
 
L’aurore se lève
Tu dois t’en aller
Mon rêve s'achève 
Je dois me lever.
 
Demain à la lune
Je serai dormeur
Pour encor ma brune,
Attendre ton cœur.
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17 juin 2007 7 17 /06 /juin /2007 06:35
Crépusculine (crepusculaire.over-blog.com/) vient de me "taguer ". Bigre ! J'ai bien vérifié si j'avais de la peinture partout, mais  il s'agit de l'emploi de ce mot dans un nouveau sens. Je suis simplement désigné pour révéler 7 choses sur moi que vous ignorez.. Bon je vais me prêter au jeu.

1 - je chante sous la douche, mais j'ai peu de public.

2 - je suis fan des dessins animés de Tex Avery et mon personnage favori c'est le loup (surtout lorsqu'il rencontre la pin-up).

3 - je suis l'inventeur des frites molles dont mes enfants raffolaient (il faut  sortir les frites de la friteuse bien avant qu'elles soient croustillantes et surtout ne pas utiliser de végétaline mais de l'huile).

4 - j'ai écrit mon premier poème à 7 ans ce qui avait grandement étonné ma mère  au point qu'elle l'avait montré à toutes les voisines (Ronsard m'avait inspiré puisque j'avais adopté les roses comme thème).

5 - je n'allume jamais la télé avant 17 heures 45 (pour regarder "C dans l'air sur la 5).

6 - je suis ambidextre aussi bien des mains que des pieds (au foot je peux ainsi tirer pied droit comme pied gauche).

7 - je lis entre 12 et 25 livres par an et je ne voyage jamais sans emporter un livre.

Voilà, je viens de m'acquitter de mon taguage. Oui je sais vous attendiez des révélations plus croustillantes, bin vous n'avez qu'à venir m'entendre chanter sous la douche !
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14 juin 2007 4 14 /06 /juin /2007 20:02
Le samedi 02 juin j'avais rendez-vous chez mon ami Gilles Gargaud, poète  et chansonnier pour un après-midi plutôt récréatif.
La règle était fort simple, il suffisait d'apporter un "petit quelque chose à manger" et "un petit quelque chose à boire" ou bien de simplement pousser la porte si l'on n'avait rien dans les mains. Et pour ceux qui le souhaitaient, contribuer à l'animation.

Etaient  présents les musiciens Claude Rocher à la contrebasse, Edmond Fantaisie au violon et bien entendu Gilles à la guitare. Le piano  était tenu par une dame dont je ne me souviens plus le nom, qu'elle m'en excuse.
Nous avions également la présence d'Isabeau, chanteuse de Montmartre qui se produit le 20 juin au Caveau des Artistes à Paris. Mario Rigaud le poète Orléannais était là également et pour couronner le tout, Alexandre l'Agodas chanteur des rues  tournant la manivelle de son limonaire.

Ainsi durant l'après-midi nous avons alterné morceaux de musique, poèmes et chansons .
Pour ma part, j'ai  déclamé "Nostalgie marine" pour me présenter, "Si c'était à refaire"  pour un instant de romantisme et "Le singe du zoo de Vincennes"  pour montrer que la poésie peut  également participer à la bonne humeur.
Cet après-midi au milieu des airs tziganes et de vraies chansons à texte a été un enchantement.

Lundi matin Gilles me téléphone et me demande :
"Que penses-tu de l'article ?"
"Mais de quel article tu parles ?" lui demandais-je
" Une journaliste de la République du Centre était dans la salle et elle a composé un article, va acheter le journal !"
Aussitôt dit, aussitôt fait (j'ai pu acheter un invendu) et voici le fameux article :


02-juin-Gilles.jpg

Jolie surprise à la lecture de l'article, la journaliste a eu la délicatesse de me citer ainsi que mon dernier recueil "Accords Perdus". Bon ce n'est pas la première fois que j'apparais dans le journal, les gens du coin connaissent ma bouille pour l'avoir vue plusieurs fois dans la Rep', mais cela fait tout de même plaisir.
Voici donc comment j'occupe parfois mes après-midi, ce qui explique (en partie) mon retard pour venir vous mettre un petit com' sur votre blog.


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7 juin 2007 4 07 /06 /juin /2007 21:44
Elle vend de l’amour
Comme on vendrait du pain
En offrant chaque jour
En faisant le tapin,
Aux paumés de l’amour,
A tous ceux qui on faim
De faire un petit tour
Aux fruits de son jardin.
 
Dame ! la vie est dure
Quand on a pour métier
De vendre la luxure
Tout au fond d’un quartier.
De s’offrir en pâture
A des vieux, des rentiers
D'essuyer des injures
Venant des boutiquiers.
 
Son maque la dérouille
Quand la recette est mince,
C’est une vraie fripouille
Se prenant pour un prince.
Et le flic la verrouille
Si jamais il la coince,
Même la pluie la mouille
Quand un nuage grince.
 
Souvent la clientèle
N’est pas de premier choix
Et la chambre d’hôtel
Traîne une odeur d’anchois,
Alors la bagatelle
C’est son chemin de Croix
Et le lit la chapelle
Où son malheur échoit.
 
Et puis y-a les faux-culs
Hurlant contre le vice
Mais qui la nuit venue,
Cachés dans leur pelisse,
Viennent sans retenue
Pour goûter aux délices
Qu’interdit la vertu
De l’épouse amatrice.
 
Alors tout son velours
Tous ses tendres câlins
Ses caresses et mamours
C’est pour ses deux gamins.
Elle prend sans tambour
Sa charge à pleines mains
En donnant de l’amour
Qu'aux enfants de catin.
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