Pour ceux qui ont un peu de voix, vous pouvez chanter le texte suivant sur l'air de "Il suffirait de presque rien", de Serge Reggiani.
Elle a passé la quarantaine
Mais laisse prise à des fredaines
Qui viennent d’un garçon troublant.
La vie lui offre cette aubaine
De vivre une passion soudaine
Avec un jeune de vingt ans.
Dans ses jours qu’étaient monotones
Arrive cet amour d’automne
Comme un oiseau de paradis.
Elle sait que son cœur braconne
Pour que sa vie enfin bourgeonne
En repoussant les interdits.
Vivons notre amour volontaire
De cheveux blonds, de cheveux gris,
Sans s’occuper vraiment de tous ces commentaires
Des bien-pensants et des aigris.
Elle pardonne l’impatience
Que trahit toute l’insouciance
Des attitudes à son endroit.
Et lui garde sa bienveillance
La nuit où son inexpérience
Révèle un amant maladroit.
Elle ne veut pas de prouesses
Mais seulement de la tendresse
Et quelques gestes délicats.
Ne pas accepter des promesses
Faisant croire que sa jeunesse
Est de retour avec fracas.
Refrain
Elle voyage à l’aventure
Sachant que seule la rupture
Sera la fin de l’illusion
Et qu’aucun fard ni les parures
Ne lui garderont sa capture
Qui cherchera une évasion.
Dans son destin qui lui échappe
Elle vit sa dernière étape
Sur le chemin de ses amours.
Avant que les années l’attrapent
Elle veut qu’un rêve se drape
Dans un souvenir de velours.
Refrain