17 janvier 2007
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Le soleil étant très câlinEt que ma foi c’était dimanche,Je décidais panier en main,D’aller cueillir quelques pervenchesQui poussent à la saint Florentin,Tout le long de la route blanche.Mais voilà que sur le chemin,Je vois couchée sous une brancheUne bergère à l’air chagrinMais avec galbe dans les hanches.La belle rit à mes proposM’invitant à m’allonger làA ses cotés, sous les rameauxDisposés comme une pergola.La gardienne du blanc troupeau,Me dit qu’elle s’ennuie bien là,A surveiller ses animauxDans une vie sans grand éclat.Pour s’amuser dans ce huis closElle ne peut jouer qu’avec son chat.Lui confessant dans le tuyauQue pour remplir ma solitude,Je joue souvent de mon pipeauPour m’apporter la plénitude.Ma confession, bien à propos,Allume en elle une promptitude.Me proposant tout illicoUn geste de sollicitude,Si elle joue de mon flûtiau,Son chat m’offre sa gratitude.Les échanges étant bien égauxL’accord sans mal me convenait.Je décidais donc aussitôtD’activer ce qu’elle souhaitait.Elle joua de mon pipeau,Tandis que moi je caressaisSon doux minou dolcissimo.C’était vraiment l’accord parfait !Elle aimait jouer de mon flûtiauEt moi son chat je l’adorais.Et chaque année, moi le fripon,Au grand départ pour les vacances,Avec Ninon et ses moutonsNous partons pour la transhumance.