25 octobre 2007
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Le grand bal des cocus
Fera toujours florès
Car soyez convaincu
Que les sujets de fesses
Se peignent sur l’écu
Des manants et princesses.
La femme c’est notoire
Est souvent infantile
Aimant matin et soir
Les choses érectiles
Qui servent d’accessoires
A la gent virile.
Mais la curiosité
Qui est dans sa nature
L’oblige à confronter
Les diverses mesures
Que peuvent présenter
De telles tubulures.
Des hommes fanfarons
Alors n’hésitent pas
Jouant les Apollon
Ils font le premier pas
Sur la femme étalon
Ne demandant que ça.
Alors cette manie
Des femmes sans vertu
Et des hommes vernis
Fait des cornes pointues
Aux épouses et maris
De manière impromptue.
Pour faire la balance
Et taire les rancunes
Rapidement la chance
Apporte la fortune
A ceux qu’on ne dispense
De ces coups d’infortune
Si la femme apitoie
Pour sa mésaventure
Notre homme pour le bois
De sa grande ramure
Fait rire les putois
Découvrant sa parure.
Mais parfois le rieur
Sur les malheurs d’autrui
Porte au front sa candeur
Car sa femme sans bruit
Lui colle avec ardeur
Des rameaux bien construits
Le grand bal des cocus
Fera toujours florès
Car soyez convaincu
Que les sujets de fesses
Se peignent sur l’écu
Des manants et princesses.