Une laborantine à l’Institut Pasteur
Se donne corps et âme aux devoirs de sa charge
En cherchant nuit et jour en long ou bien en large
Un vaccin épanchant toute peine de cœur.
Son regard analyse au fond d’une éprouvette
Ou sous le microscope une larme, un sanglot,
Qu’elle laisse couler pour le triste tableau
De se savoir encore une catherinette.
Voilà que de Russie arrive un étudiant
Désirant travailler dans son laboratoire.
Et les voici penchés sur le lacrymatoire
Afin d’y découvrir le subtil ingrédient.
Le jeune homme est flatteur, la femme est sous le charme.
La recherche progresse à tâtons, dirait-on !
Quand la blouse s’en vient se frotter au veston
Pour affoler les corps que la passion désarme.
Notre laborantine accomplit un effort
Pour ouvrir son savoir à la virologie
En poussant la recherche, avec quelle énergie !
Sur le fringant vit russe apportant réconfort.